Le compte à rebours est lancé pour les utilisateurs de Windows 10. À partir du 14 octobre 2025, Microsoft mettra fin à la prise en charge de ce système d’exploitation. En parallèle, la suite bureautique Microsoft 365 continuera d’être maintenue uniquement via des mises à jour de sécurité jusqu’en 2028, mais sans nouvelles fonctionnalités dès août 2026.
Cette annonce crée un véritable enjeu pour les professionnels encore équipés de postes sous Windows 10. Dans un contexte où le remplacement de matériel représente un coût important, il est urgent pour les entreprises de se positionner clairement sur leur stratégie de migration numérique.
Microsoft 365 sur Windows 10, un arrêt progressif mais stratégique
Fin de support et conséquences pour les entreprises
Microsoft a officialisé la fin de vie de Windows 10 pour le 14 octobre 2025. À compter de cette date, aucune mise à jour de sécurité ne sera diffusée, sauf pour les entreprises ou particuliers optant pour une extension payante temporaire. Cette stratégie vise à pousser les utilisateurs vers Windows 11. En parallèle, les applications de la suite Microsoft 365, telles que Word, Excel ou Outlook, ne recevront plus aucune nouvelle fonctionnalité à partir d’août 2026 sur Windows 10, bien qu’un support sécuritaire soit maintenu jusqu’en 2028.
Pour les professionnels, cela signifie que les outils bureautiques resteront figés, perdant peu à peu leur compatibilité et leur efficacité face aux standards évolutifs du travail numérique. Les risques en matière de cybersécurité, de compatibilité de fichiers ou de performances ne feront qu’augmenter, rendant cette cohabitation obsolète avec le temps.
Une transition vers Windows 11 plus complexe qu’il n’y paraît
Passer à Windows 11 est loin d’être un simple clic. Nombreux sont les postes de travail actuellement en circulation qui ne répondent pas aux exigences matérielles imposées par Microsoft. L’obligation d’intégrer une puce TPM 2.0 bloque mécaniquement la migration pour une part importante du parc informatique professionnel. Cette contrainte technique entraîne des décisions difficiles, entre remplacement de machines, virtualisation d’environnements de travail ou passage à des systèmes alternatifs.
Le coût financier et environnemental de ce renouvellement massif pose également question : comment concilier modernisation et sobriété numérique ? Dans ce contexte, il est essentiel pour les dirigeants de PME de se faire accompagner par un partenaire technique fiable pour anticiper les impacts, sécuriser leurs données et bâtir une transition numérique durable. Un audit de parc informatique, couplé à une stratégie de migration sur mesure, devient un levier essentiel pour éviter les ruptures opérationnelles.